Séminaire de recherche : "L’ÉTOFFE DE LA JOUISSANCE" à partir du 12 Octobre 2016.

pignon ernestCe qui fût sans doute la pas le plus décisif de Freud dans sa conceptualisation de la pratique analytique et du fonctionnement du psychisme humain, c'est son passage en 1920 à l'au delà du principe du plaisir. Ce pas qui contrevient à plusieurs millénaires de tradition phylosophique et qu'il fût le seul à franchir à son époque lui a été dicté par sa clinique et plus particulièrement la prise en compte des échecs thérapeutiques.

Après Freud il a fallut attendre Lacan qui en 1959 donnera la mesure de ce pas dans un séminaire fondamental : L'éthique de la psychanalyse. Dix ans plus tard, en 1969 dans L'envers de la psychanalyse, il y consacre un autre séminaire où il fait cette fois de la jouissance un champ de recherche qui reste encore aujourd'hui à déchiffrer.

C'est que Lacan prend la mesure de son temps qui fait des jouissances le noeud central de l'économie psychique de notre époque. Charles Melman témoignera dans L'homme sans gravité à quel point cela a modifié et modifie encore notre subjectivité comme notre lien social.

Ce séminaire se propose de découvrir ou de redécouvrir, puis de poursuivre le déchiffrement de ce champ de la jouissance sans lequel nous sommes impuissants à rendre compte de la clinique contemporaine qu'elle soit singuliére ou sociale. C'est dire que cela nous engage dans la nécessité de renouveller l'ensemble de la clinique à l'aune de ce champs au coeur des derniéres avancées de Lacan.

 

 

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